Les 7 et 8 décembre 2017, près de 500 professionnels de la protection de l’enfance se sont réunis à Tours à l’occasion des assises nationales du GEPSo (Groupe national des Établissements Publics Sociaux et médico-sociaux). Une 7ème édition plutôt réussie à en croire le public présent souvent captivé par les interventions proposées sur des thématiques qui génèrent de nombreuses inquiétudes.
La première journée était axée sur ce que Jean-Paul Gaillard, psychanalyste, appelle les enfants mutants. Décrivant une jeunesse en mutation, confrontée à de multiples dangers de notre monde moderne, il a invité les professionnels à capter les jeunes par des « visibilités et des possibilités alternatives de se sentir fiers ». Dans le prolongement, les débats ont beaucoup porté sur les dérives potentielles liés à la révolution numérique mais aussi aux potentiels des nouveaux outils (présence éducative sur le net, médiation via les jeux vidéo…).
Jean-Paul Gaillard s’est attaché durant la seconde journée à expliquer au public la découverte du syndrome post-traumatique et de l’épigénétique des enfants accueillis en protection de l’enfance, “qui constituent des avancées majeures pour le secteurâ€, tandis qu’étaient ensuite abordés les nouveaux repères éducatifs et le sens de l’action en lien “avec cette révolution numériqueâ€. Face à ces problématiques, Marie-Laure de Guardia, présidente du GEPSo s’est quant à elle réjouit “de voir le secteur sortir du « on n’y arrive pas » pour évoluer vers une reprise en main face à des mutations qui paraissaient encore hier insurmontables : « On est sur une dynamique positive. On voit les avancées et le GEPSo souhaite être présent pour accompagner les professionnels dans cette voie ».
À suivre.