500 : C’est le nombre de Françaises qui ont eu recours cette année au procédé de vitrification de leurs ovocytes pour des raisons de convenance, ce qui est interdit par la législation française. Elles partent donc en Espagne ou en Belgique subir cette intervention. Et ce malgré les prises de position des gynécologues français qui militent presque tous en faveur de cette possibilité réservée pour l’instant aux patientes suivant une FIV, ou aux femmes victimes de certaines maladies (cancer, endométriose…)Ce sont en général des femmes de 35 à 40 ans, désireuses de fonder une famille de façon classique mais qui voient leur horloge biologique tourner. Elles sont le plus souvent célibataires, ou si elles ne le sont pas leur couple n’est pas stable. En revanche leur situation professionnelle est en général bien ancrée avec des postes à hautes responsabilités. Elles sont financièrement plutôt « à l’aise » même si pour certaines la congélation des ovocytes demande un effort financier (2 000 à 3 000 euros).
Selon un sondage Odoxa réalisé en France pour la clinique espagnole Eugin il y aurait un potentiel de plus de 4 millions de femmes âgées de 30 à 45 ans qui recourraient à cette intervention si elle était autorisée dans l’hexagone.